La possible reconstruction du "plan B" du pape Benoît XVI

 


La possible reconstruction du "plan B" du pape Benoît XVI






La question des « deux papes » et de la démission de Benoît XVI est très vaste, insaisissable, étalée sur huit ans et pleine d'épisodes difficiles à interpréter. Au cours des derniers mois, nous avons analysé de nombreux faits et documents individuels sans recevoir de réponses à nos questions - quoique légitimes -.

Pourtant, la thèse qui a été avancée par l'avocate Estefania Acosta et d'autres journalistes faisant autorité, juristes, théologiens, ecclésiastiques (dont beaucoup ont durement payé le prix de leurs positions*), est choquante : le pape Ratzinger aurait VOULU démissionner purement et simplement. invalide de laisser le champ libre à ses adversaires, de faire nommer un antipape et de s'assurer qu'avec le temps la vérité sur les objectifs antichrétiens de l'« Église profonde » et sur le fait qu'il est encore le seul pape soit découverte . Cela conduirait à une annulation définitive de la « fausse Église », avec une grande purification de l'hérésie et de la corruption, ouvrant une nouvelle ère de renouveau chrétien.

EST-CE PLAUSIBLE ? Nous avions déjà étudié en quoi les hypothèses d'un Benoît XVI mal préparé en droit latin et canon, voire d'un fervent partisan du virage moderniste de François, n'étaient pas très crédibles. ICI

Dès lors, l'hypothèse de la soi-disant « Remise à zéro catholique » évoquée ci-dessus reste à examiner : nous avons donc tenté d'ordonner les faits, les documents et les personnages selon cette perspective.

Pour vous permettre de les relier tous ensemble, nous vous proposons une histoire, un résumé, où vous pourrez en savoir plus sur chaque sujet en cliquant sur le mot « ICI ».

A vous d'en juger : les explications alternatives sont les bienvenues, à condition de trouver un emplacement différent pour chacune des « pièces du puzzle » dans un cadre cohérent. * ICI et ICI



1. Un pape mal à l'aise

« Priez que je ne fuis pas les loups » , a exhorté Benoît XVI au peuple catholique au début de son difficile pontificat, en 2005. Le monde, en effet, s'est immédiatement retourné contre lui : l'Église catholique d'il y a 16 ans, avec ses la foi bimillénaire, son identité et ses règles morales, ont constitué le dernier obstacle à la réalisation d'une série d'instances mondialistes-progressistes parrainées par la gauche internationale et maçonnique.

Après le discours très contesté de Ratisbonne (2006) qui a fermé la porte à tout syncrétisme religieux, et après le motu proprio Summorum Pontificum (2007), avec lequel Ratzinger a « restauré » la Messe latine en donnant un souffle vital à la Tradition, le L'opposition interne du clergé moderniste - coagulée autour du lobby des cardinaux appelé la " Mafia de Saint-Gall " - était désormais en colère et déterminée à l'entraver et à le conduire à démissionner, comme le dira amplement le Cardinal Danneels (un des membres de la « Mafia ») dans son autobiographie de 2015.

2. L' annus horribilis

En 2012, la situation devient insupportable : désormais trop nombreux au Vatican boycottent le pape sans lui obéir, le doux pape-théologien ne peut tellement faire confiance à personne que même le majordome vole des documents dans ses tiroirs, avec le fameux scandale Vatileaks qu'il va mettre en lumière une guerre féroce entre les factions au sein de l'Église et même diffuser un plan pour l'éliminer physiquement. Mais ces révélations joueront le jeu de Ratzinger, comme nous le verrons, en clarifiant le contexte dans lequel il devra opter pour son extrema ratio.

Les médias, d'ailleurs, sont tous contre lui, ils le peignent en obscurantiste bourru, ils le massacrent en faisant sortir des scandales de pédophilie réelle ou présumée (aujourd'hui disparue comme par magie) et, vers la fin décembre, la dernière répression arrive : les États-Unis de le duo Obama-Clinton bloque les comptes du Vatican via le code Swift. Ils le débloqueront immédiatement après la "démission" de Ratzinger : ICI

3. Voici venu le temps du "Plan B"

Avec une Église complètement métastasée par le modernisme mondialiste et soumise à la pression internationale, Benoît décide d'un geste définitif visant à « nettoyer non seulement le petit monde de la Curie, mais l'Église dans son ensemble » comme il l'a lui-même expliqué au journaliste Peter Seewald .

Un «plan B» peut-être prévu depuis de nombreuses années précisément en vue d'une attaque contre la papauté de l'intérieur de l'Église, pourtant annoncée par de nombreuses prophéties et par le troisième Secret de Fatima, dont Ratzinger fut l'un des rares à être mis à part.

Le pape organise ainsi ce qui, stratégiquement, pourrait être défini comme un « plan de tromperie », avec une « fausse cible » et une « fausse retraite » pour récupérer l'élan de motivation du peuple authentiquement catholique et annihiler définitivement les forces antichrist au sein de la Église. ICI[...]

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